A la quête de ce que les malades tentent d’exprimer
Des modalités d’entretien adéquates ont mis en évidence que les malades souffrent notamment d’une perte de la capacité de penser avec des mots, ce qui va de pair avec une perte de capacité de mobiliser leurs souvenirs. Par contre la trame affective de leur vie psychique est préservée, ce qui doit être pris en compte dans leur accompagnement au quotidien : comment les familles et les soignants peuvent-ils s’y prendre, alors que tout semble se déliter, alors que tous nos échanges sociaux passent par le langage ?
Psychiatre, professeur émérite de gérontologie à l’Université Lyon-2, Louis Ploton est clinicien et chercheur, depuis 1978, dans le champ de la maladie d’Alzheimer grave. Il s’est particulièrement occupé de la communication verbale et non verbale et des groupes de thérapie non médicamenteuse.