Ou les effets d’une empreinte écologique excessive
Ne doit-on pas distinguer, selon le type de ressources (fossiles, matériaux de construction, métaux...), l’état de la situation ? Par ailleurs, si nous sommes parvenus à un développement excessif, avec trop de gaspillage, d’autres pays n’ont- ils pas le droit de consommer autant? Si tous les hommes consomment autant, tandis que la population croît, est-ce compatible avec les ressources de la planète? La dépendance de l’Europe à l’égard du reste du monde ne doit-elle pas nous encourager à envisager d’autres pistes: recycler? Ré-ouvrir des mines? Que doit-on attendre des acteurs économiques du secteur et quel doit être le rôle des Etats ? Faut-il insister pour davantage de régulations internationales ?
Docteur en sciences de la terre, Jacques Varet a été chef du département énergie, ressources minérales et technologies de l’environnement au Ministère de la Recherche et créateur de l’Institut Français de l’Environnement (IFEN). Directeur du Service Géologique National de 1996 à 2000, puis directeur de la prospective au BRGM de 2001 à 2010, il est aujourd’hui rédacteur en chef de la revue Géosciences. Enfin, il est Président du CESMAT (Centre d’Etudes supérieures des Matières Premières) depuis juin 2009 et fondateur au sein du BRGM de la Nouvelle Ecole Nationale d’Application des Géosciences.