Défi mondial de l’eau : quelles possibilités d’action pour la Suisse?
François Münger (F.M), chef de la section Initiatives Eau à la Direction du développement et de la coopération du Département des affaires étrangères s’exprime sur le défi mondial que représente l’eau.
En introduction, F.M rafraîchit la mémoire du public en matière de connaissance générale de l’eau : le cycle de l’eau, la part d’eau potable, les besoins en eau (industrie, nature, ménage, agriculture), l’empreinte eau d’un produit ou d’un pays.
Le grand défi de l’eau consiste à partager le capital-eau entre un nombre de plus en plus conséquent de personnes tout en tenant compte du changement climatique. Il s’agit concrètement de réduire le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et à l’assainissement. F. M prend le temps, par la présentation de chiffres et d’exemples, de sensibiliser l’auditoire sur les conséquences désastreuses de la répartition inégale de l’eau dans le monde.
Comme le précise le programme du club 44 : "la Suisse est extrêmement dépendante de l’eau des autres (notamment pour la fabrication des produits qu’elle importe). Ainsi, la Suisse a tout intérêt à s’engager plus résolument dans la problématique globale de l’eau". La DDC investit du temps et de l’argent dans des projets, de différentes importances, portant sur l’eau, le plus souvent nécessaires aux foyers de pays en voie de développement. Pour les mener à bien, les aspects technologiques, économiques, environnementaux, institutionnels, sociaux et de traditions sont pris en compte. F.M souligne que l’eau constitue un droit humain inaliénable. En fin de conférence F.M insiste sur la nécessité de créer des partenariats avec différents partenaires (collectivités, universités, Etats), afin d’utiliser au mieux cette précieuse ressource.