Villes, solitude & compagnie : réussir une ville ou la rater
Dans le cadre de la troisième soirée du cycle architecture, organisé par SIA Neuchâtel et le club 44, l’essayiste et journaliste, Christophe Gallaz (C.G) s’exprime à son tour sur le thème de la ville.
En esquissant une histoire narrative de la ville, C.G veut mettre en lumière la fonction participative de la ville qui permet non seulement aux habitants de pouvoir partager mais également, plus paradoxalement, de se plonger dans le recueillement.
C.G va même encore plus loin en expliquant que c’est la solitude que nous portons en chacun de nous qui permet de côtoyer de manière fertile l’autre. Avec ses mots, ses paroles qui relèvent de la pensée poétique, l’orateur nous emmène dans son observation parfois rêveuse, souvent critique de l’urbain. Déambulant dans le temps et dans les espaces géographiques, il s’interroge parfois métaphysiquement sur le Beau, le Laid, le superficiel, le durable. Entre les immeubles mal pensés et bien pensant, se trouvent les chemins qui véhiculent les idées culturelles.
Dans la partie finale de sa conférence, la réflexion de C.G sur la ville est exprimée avec encore plus de force dans un écrit lyrique, passé, qu’il partage avec l’auditoire [00:39:00]-[00:48:15].
Lors du débat avec l’auditoire il est question de la ville idéale, du centre-ville déshumanisé, l’importance symbolique des bistrots dans une cité, la ville comme image de la société, la responsabilité du citoyen envers sa cité, l’importance des villages et des rues.
Christophe Gallaz, né en 1948, vit à Lausanne. Essayiste au cursus académique improbable, il a développé des activités de chroniqueur au fil des années dans Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération et Le Monde. Auteur de nouvelles et d’essais, de pièces de théâtre, et de livres pour enfants. Quelques prix et distinctions, «beaucoup de doutes».