Économie de la connaissance : une nouvelle discipline et une nouvelle ère
Christophe Gallaz (CG), chroniqueur dans divers journaux et revues, auteur et essayiste, remplace à la dernière minute le conférencier Dominique Forray. Il traite à sa façon du thème de la connaissance. Pour poser sa réflexion, il définit tout d’abord la connaissance qui consiste selon lui à apprendre à connaître et la différencie du savoir qui est un acquis pouvant prendre la forme de la sagesse ou de la pédanterie.
Durant son existence CG a acquis un savoir certain sur les oiseaux et a appris à les connaître. Il se lance avec la complicité de l’auditoire dans une explication poétique de cet être qui a accompagné son enfance. Il fait pour cela appel à la déconstruction matérielle puis à l’imaginaire, permettant ainsi à sa pensée de se libérer un peu plus.
Dans le monde médiatique et les sphères marchandes et publicitaires, les affirmations et les savoirs péremptoires occupent une place de choix, cela permet à leurs auteurs d’avoir l’impression de ne pas sombrer dans le néant. Cela révèle surtout pour CG une peur d’un environnement social et économique que l’on ne maîtrise plus. Ce comportement butte contre les valeurs des personnes, qui ont fait le choix de la connaissance, qui aimeraient prendre le temps de faire la synthèse des informations reçues. Mais CG se pose la question de savoir s’il est encore possible de faire ce travail nécessaire ? Il termine son enchaînement de pensées sur le fonctionnement et le rôle de la culture dans la société du savoir péremptoire.