Les 20 ans de la Convention internationale des Droits de l’Enfant : un statut nouveau pour l’enfant. Révolutionnaire?
En collaboration avec Enfants immigrés, pour les trente ans de leur création par la Commission scolaire de La Chaux-de-Fonds, le club 44 invite le Fils de l’écrivain Maurice Zermatten, Jean Zermatten (JZ) à s’exprimer sur la Convention internationale des Droits de l’Enfant. Il fonde en 1995, l’Institut international des Droits de l’Enfant (IDE) à Sion, institut qu’il dirige toujours, et il est en 2009 vice-président du comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies.
JZ rappelle comme il l’a fait pour le résumé du programme du club 44 qu’en 1989, plus de 66 ans après la naissance de la toute première déclaration des droits de l’enfant, l’Assemblée générale des Nations Unies adopta la Convention internationale des Droits de l’Enfant et proclama le 20 novembre Journée internationale des Droits de l’Enfant.
Il regrette profondément que des faibles progrès ont été effectués depuis 20 ans tant au point de vue international qu’au niveau national. Car en faisant un examen de conscience, JZ souligne qu’en matière de protection des Droits de l’enfant, le pays le plus puissant de la planète, Les Etats-Unis, n’a pas encore entièrement ratifié la convention et que la Suisse doit encore fournir beaucoup d’efforts en la matière.
Pour comprendre cet état de fait JZ évoque les grandes étapes historiques du statut juridique de l’enfant et explique concrètement que signifie appliquer la convention. Depuis sa mise en place de 1989 l’enfant a le droit d’exprimer son opinion et faire valoir ses droits auprès de l’Etat et des autres acteurs de la société. Cela oblige la collectivité, au niveau législatif, associatif et familial, à prendre en compte l’intérêt de l’enfant. Il n’hésite pas à parler de révolution.
