Comment concilier économies, qualité des soins et proximité des prestations
En marge de la controversée réorganisation hospitalière du canton de Neuchâtel, le journaliste au Temps, Pierre-Emmanuel Buss, modère une soirée débat sur la question. Si Pascal Rubin, directeur général d’Hôpital neuchâtelois est présent, c’est Jean-Pierre Authier (J.A), président du Conseil d’administration d’Hôpital neuchâtelois qui s’exprime dans un premier temps devant l’auditoire.
Dans la première partie de son exposé, J.A rappelle l’historique de l’entité Hôpital neuchâtelois et des missions que l’institution doit remplir. Il se veut rassurant, malgré le difficile défi qui consiste à trouver une juste solution conciliant économies, qualités des soins et proximité des prestations.
La dispersion des activités hospitalières, le nombre trop importants de lits de soins aigus, du personnel spécialisé, d’appareils techniques, font que la structure hospitalière neuchâteloise coute trop chère. Sous la pression de l’état et des assureurs des économies doivent être faites dans ces secteurs pour maitriser les coûts.
Le maintien de la qualité des prestations dépend des volumes d’activité des services, du personnel qualifié, de la pérennité du recrutement médical, des collaborations avec les entités cantonales.
Pour J.A, dans le domaine des soins aigus ou des urgences, la proximité des prestations ne constitue pas l’élément déterminant. C’est le temps de réaction des premiers soins prodigués qui importe. Et pour cela, il y a le SMUR et la collaboration entre cantons. Pour les lits de réadaptation, de suite de traitement et de gériatrie, ils continueront à être exploités dans les sites régionaux. J.A termine son exposé en présentant les prestations qui seront maintenues pour chaque site hospitalier.