Jean-Marc Landry (J:L), biologiste et spécialiste reconnu du loup et des chiens de protection s’efforce durant sa présentation de répondre à la question suivante : Comment un prédateur sauvage est-il devenu un prédateur domestique (le chien de protection) chargé de protéger des proies domestiques (le bétail)?
Personnellement il soutient la conjecture selon laquelle le loup est l’ancêtre de tous les chiens. Il se base pour cela sur les travaux des scientifiques Erik Zimen, Ray Coppinger et [Dimitri Bailev?] qu’il présente longuement et sur son expérience des chiens de protection. Avec passion et compétence, J.L mélange anecdotes et hypothèses plus tard vérifiées. Son langage simple et précis se veut communicatif et rassurant. Cohabiter avec un animal sauvage tel que le loup ne relève pas de la chimère. Il faut simplement prendre les dispositions qui s’imposent.
Dans sa conclusion J.L insiste sur le fait que pour qu’un prédateur naturellement sauvage devienne un prédateur domestique il faut annihiler dès son très jeune âge son instinct de prédation, et lui faire adopter un comportement de protection. Pour cela un lien affectif est créé avec le bétail.
C’est en arpentant l’Europe des territoires de Canis lupus que Jean-Marc Landry, biologiste et éthologue, est devenu un éminent spécialiste du comportement animal et des techniques de protection contre les prédateurs en milieu pastoral. Ses voyages d’observation, ses conférences, ses expérimentations de terrain, ont fait de lui un diplomate infatigable dans la gestion des conflits entre l’homme et l’animal, entre l’homme et le loup, entre l’homme et la nature. Il invite à suivre la voie du milieu, celle d’une cohabitation pacifiée avec le monde sauvage qui nous entoure, loin des postures extrêmes. Il est l’auteur de «Le loup» paru en 2017 chez Delachaux & Niestlé.
