Dans le cadre de la série de conférences Noces de Diamants, en écho à la conférence de novembre 1946 l’Assurance vieillesse, Yves Rossier (Y.R), directeur depuis 2004 l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) fait le point sur cette institution.
Y.R aborde dans la première partie de son exposé les quatre courants de solidarité de l’AVS: les solidarités, économique, générationnelle, entre les sexes et fondée sur l’état civil.
Pour le lien entre pauvre et riche, Y.R rappelle entre autres que le revenu et la fortune sont distribués inégalement et que la pauvreté durant la retraite ne constitue plus un problème structurel.
La combinaison du premier et second pilier donne des garanties solides contre les risques démographiques et inflationnistes. Quant à la solidarité entre l’homme et la femme, elle s’est fortement améliorée depuis la dixième révision de l’AVS. En reprenant les propos du Professeur du Peyrou. Y.R arrive à la conclusion que le système de protection sociale ne peut pas produire plus de solidarité qu’il en existe dans la société elle-même.
Dans la seconde partie de son exposé, Y.R axe ses propos sur la pérennité de l’AVS. Elle sera garantie à la seule condition qu’elle s’adapte continuellement aux évolutions démographiques, économiques et financières de la société. Les projections sont ardues et doivent très souvent être corrigées. Une onzième révision de l’AVS devra de toute façon se faire à l’horizon 2010-2015.
Y.R termine sa conférence en replaçant l’AVS dans la perspective de l’ensemble des assurances sociales.
