La psychologie policière : antagonisme, anachronisme ou simple évidence?
Séverine Favre (S.F), licenciée en psychologie de l’Université de Genève et diplômée en criminologie de l’École des sciences criminelles de Lausanne, travaille à la Police cantonale neuchâteloise. Son expérience lui permet de traiter le sujet de la psychologie à la police
Pour présenter au mieux les difficultés auxquelles sont confrontés les policiers, S.F décortique quasiment heure par heure la journée type d’un gendarme : Rapports administratifs, demandes spécifiques de la population, obligations familiales, interventions urgentes. Pour le policier, cela requiert une concentration de tous les instants, une bonne gestion des émotions, du stress et une attitude adéquate face à des personnes présentant des troubles psychiques. Face à ce quotidien difficile, le rôle du psychologue consiste donc à donner aux policiers les outils nécessaires afin qu’il remplisse correctement sa tâche en évitant qu’il ne développe des maladies psychosomatiques, une dépression ou d’autres troubles.
En évitant les longues théories psychanalytiques, S.F a su rendre son exposé captivant. Elle démontre notamment à quel point il est vital pour un policier de pouvoir prendre la distance nécessaire face à des situations de crise. D’ailleurs, comme elle le confie dans sa conférence, elle-même dans sa profession n’échappe pas à cette manière de faire.