Pourquoi les pilotes kamikazes portaient-ils un casque? Survol de la technologie des moteurs d’avion (1941-1945)
Mécanicien et historien de l’aviation, cofondateur de l’association Hepta.aero, Anibal Jaimes (AJ) décrit les dimensions techniques, stratégiques et sociales de la bataille aérienne que se livrent Japonais et Américains au dessus du Pacifique de 1941 à 1945; il développe aussi le phénomène des pilotes kamikazes japonais. Présenté par Thomas Sandoz, AJ commence par décrire l’habillement des pilotes de guerre, illustrant son propos de diapositives. Il explique que le départ des kamikazes était précédé d’un cérémonie religieuse et que le port du casque dans l’aviation japonaise était une tradition. Après un historique de la rivalité entre Américains et Japonais sur le territoire Pacifique, il retrace l’évolution de l’aéronautique militaire. AJ décrit enfin les stratégies d’attaques aériennes sur le Pacifique. En conclusion, il regrette que le terme de kamikaze soit galvaudé notamment dans la description des attentats suicides au Proche-Orient. Lors du débat, AJ revient notamment sur le statut des kamikazes dans la culture japonaise.
Mécanicien d’entretien d’aéronefs. Informaticien et historien de l’aviation. Cofondateur de l’association Hepta.aero Thomas Sandoz, AdS, LSQ, M. F. Schorro
Thomas Sandoz
Écrivain, épistémologue, docteur en psychologie, Thomas Sandoz, né en 1967, a notamment publié de la prose - aux éditions Grasset La balade des perdus (2018), Croix de bois, croix de fer (2016), Malenfance (2014), Les temps ébréchés (2013), Même en terre (2012) - et chez d’autres éditeurs La Fanée (G d’Encre, 2008), Gerb (L’Âge d’Homme, 2000), 99 minimes (L’Âge d’Homme, 1997). Il est également l’auteur d’essais dont Histoires parallèles de la médecine (Le Seuil, 2005), et de monographies dont notamment Allain Leprest - Je viens vous voir (Christian Pirot, 2003) et Derrick - L’ordre des choses (L’Hèbe, 1999). Parallèlement à ses projets personnels, il anime des ateliers d’écriture (en particulier Roman d’école) et travaille sur mandat comme médiateur culturel. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Schiller 2011.