La morosité est à la mode, la sinistrose même : l’Afrique est mal partie, l’Afrique peut-elle partir? De coups d’Etat en révolutions de palais, de partis uniques en dictatures, de calamités naturelles en guerres civiles, de programmes d’actions spéciales en opérations de secours, les trente dernières années conduisent aisément au défaitisme ceux qui sont bercés d’illusions et qui ont ignoré le poids de l’histoire et les contraintes de tout genre.
N’est-ce pas aussi une excuse que nous nous donnons face à l’échec d’un modèle de développement que nous avons contribué à soutenir ?
Or, l’imment majorité des Africains travaillent dur, se débrouillent, sont inventifs, s’organisent, cherchent des réponses qui allient tradition et modernité. C’est l’espoir du développement en Afrique.