Le journaliste, écrivain et traducteur Georges Belmont (G.B.) a rédigé l’ouvrage Monsieur Proust sur la base des souvenirs de la servante de l’écrivain Céleste Albaret. G.B débute sa conférence en exposant la polémique qui s’est créée à la sortie du livre. Est-il littérairement pertinent de publier de telles confidences ? Pour G.B, la partie intime et peu connue de Marcel Proust est complémentaire à tous ce qui a pu être publié comme études sur l’auteur. Céleste Albaret fut pour l’écrivain une véritable confidente et un sujet d’expérience propice à ses essais littéraires. Par conséquent cela permet, selon les propres mots, de G.B d’entrer dans la "mécanique de travail.". G.B conclut sa courte conférence avec deux anecdotes qui se sont produites après la fin de l’écriture du livre. Elles évoquent les appréciations faites par Céleste et l’auteur sur certaines oeuvres de Marcel Proust. Enfin l’orateur rend compte des contacts qu’il a eus avec Claude Mauriac au sujet de la pertinence de certains passages livres. Durant les deux tiers du temps restant, G.B se prête avec le public au dialogue et au jeu et des questions-réponses qui portent sur : la biographie de Céleste, le livre d’Harold Painter, le manuscrit de Gide, l’hypothétique homosexualité de Marcel Proust, l’amour platonique de Proust pour Céleste, la mort de l’écrivain et les mensonges qui s’en suivirent, les premières oeuvres de Proust et sa vie de reclus.
