Augustin Girard est agrégé de l’Université, chef de service des Etudes et Recherches au Ministère français des affaires culturelles, directeur du projet « Gestion des Affaires culturelles » du Conseil de l’Europe. Dans cette conférence intitulée « L’école et la maîtrise du futur », il parle des tendances lourdes semblant inéluctable qui se développent dans notre société. Pour illustrer le problème que connaît la société, il cite le philosophe allemand Picht: « Notre société ressemble beaucoup à une voiture qui roule dans la nuit à toute vitesse et tout phare éteints ». Selon Augustin Girard, « l’homme va épuiser la nature qu’il prétend dominer ; et il va en devenir l’esclave » si rien n’est entrepris pour corriger la situation. En guise d’introduction au cycle sur « L’Ecole et la société en devenir », le conférencier part de travaux de futurologie pour décrire ces tendances (notamment le rapport Medose qui a été fait par 15 observateurs dont des futurologues, des sociologues, des historiens, des théologiens, etc.). Il situe ainsi les besoins de l’individu par rapport au contexte probable de la fin du vingtième siècle, compte tenu de ce qui est souhaitable pour qu’un accord puisse exister entre l’individu et l’univers nouveau qui s’installe. Il tente par ailleurs de dégager les principales finalités d’un système éducatif qui, au lieu de reproduire le passé, s’attacherait à aider l’homme à maîtriser son futur. Cette conférence est suivie d’un débat auquel participent Willy Lanz, Samuel Roller et le Dr Eric Schweizer. Des précisions sont amenées sur les points principaux de la conférence.