Dans le cadre du cycle Entretiens avec des écrivains suisses, le professeur Edgar Tripet (E.T) dialogue avec la jeune écrivaine de la région Anne-Lise Grobéty (A.G.) Il s’ensuit une lecture de texte puis les traditionnelles questions du public. A.G confie que c’est vers 14 ans que lui a pris l’envie d’écrire, d’organiser ses rêves, de communiquer par le mot. La frénésie et l’inspiration l’emportent lors de l’élaboration de son roman. L’insouciance de la jeune autrice semble se percevoir dans un style certes affirmé, mais pas encore abouti. Pour mourir en février permet différents niveaux de lectures que certains lecteurs lui rapportent. A.G parle volontiers d’auteur, tels qu’Aragon ou Nathalie Sarraute, qui l’ont d’une manière ou d’une autre influencée. Lorsque E.T. l’interroge sur la compatibilité entre l’exigence de l’écriture et son travail, A.G perçoit bien la difficulté d’allier dans le temps sa passion presque intime de la littérature avec cette attache sociale que représente le journalisme. La discussion nourrie entre le professeur et l’ancienne élève, entre le chroniqueur et l’auteur permet de véritablement faire le tour de la relation qu’entretien Anne-Lise Grobéty avec l’écriture. A.G décide de faire la lecture non pas d’un passage de son roman Pour mourir en février mais d’un texte presque pamphlétaire écrit il y a déjà quelques années : La dame et son Manet [00:41:52]-[00:45:53] Parmi les différentes questions posées par le public ressort la difficile conciliation entre l’écriture et l’activité professionnelle et le positionnement d’A.G face à l’esprit révolté d’une partie de la jeunesse.