Le poète, Jean Cuttat (J.C), au travers de réflexions sur sa vie, de lectures de ses poèmes sur la vie, répond aux diverses questions posées par Roger-Louis Junod. Une éducation bourgeoise, riche en rencontres et un programme scolaire religieux, sclérosé, empêchent J.C, de vivre une enfance et adolescence sereine. Il étouffe. Quelques bouffées d’air: le père Norbert Viatte, son mentor à Saint-Maurice, et les poèmes d’Aragon et de Paul Valery. Une révolte point, et s’exprime dans ses premiers vers. Un déclic qui se produit lors d’une conversation, d’une sensation ou d’un évènement inspire le poète. S’il ne sait pas exactement pourquoi il en est devenu un, il parvient à exprimer ce qui le pousse à devenir poète et non romancier. J.C souligne également que l’écrivain est un homme de culture et qu’il doit s’engager pour celle-ci, car à contrario la politique se chargera de "l’égorger". Dans son texte La corrida un engagement politique quasiment philosophique apparaît. Dans Le poète flamboyant [00:49:59]-[00:51:40], transpire l’engagement de J.C en faveur de l’indépendance jurassienne. Il s’exprime sur l’identité de l’écrivain romand, sur la position à adopter face à la voisine France. La volonté d’atteindre la perfection, l’humour, la liberté d’écriture constituent des constantes dans sa manière de travailler. Pour de conclure sa conférence J.C fait lecture du poème Barbarie [01:11:27]-[01:25_32], quelques questions du public.