M. François Landgraf (FL), nouveau rédacteur en chef de la Gazette de Lausanne et collaborateur de la TV L’invasion de la Tchécoslovaquie par les forces armées du pacte de Varsovie a crée une confusion certaine dans l’opinion publique. Cette invasion met en cause la politique de coexistence pacifique entre l’est et l’ouest. Politique qui a vu une multiplication des échanges de tout genre entre le bloc communiste et les pays capitalistes. Mais cette crise de Tchécoslovaquie, en 1968, montre que l’Est ne supporte plus le rythme de ces échanges, il ne supporte plus la compétition. Cette invasion permet donc une période de répits pour l’URSS. Mais quelles vont être, à partir de 1968, les relations entre l’URSS et l’occident ? FL analyse la situation de l’Union soviétique sur trois plans : le plan intérieur, c’est-à-dire la politique, la stratégie, l’économie, le social et l’idéologie de la Russie ; le plan des mouvements communistes internationaux, qui démontre les stratégies d’intérêts du socialisme ; et le plan international, qui analyse les rapports avec les États-Unis. La crise de Tchécoslovaquie va agir comme un révélateur sur ces trois plans, elle va montrer les difficultés que rencontre en 1968 l’union soviétique, mais aussi quelles sont les intentions de la politique futur de l’URSS. L’exposé de FL montre clairement que l’entente entre les deux grands blocs tend à se détériorer, car la méfiance est grande de part et d’autre.
