Madame Viviane Gasser (VG), vingt ans, rédactrice à la "Tribune de Genève", présente dans cette conférence le vrai visage de la jeunesse suisse. C’est là une occasion unique de mieux comprendre le point de vue des jeunes et leur révolte. VG commence son exposé en expliquant que sa génération n’est pas plus définissable que celle de ses parents. Ce sont seulement les moyens d’expression qui ont changé. Il faut comprendre les bouleversements et ce qui en découle, avant de vouloir donner une explication de la jeunesse actuelle… VG poursuit sa conférence avec un historique des générations qui ont précédé la sienne. Elle explique que, des générations sacrifiées ont laissé sur le chemin de la guerre leur foi et leur enthousiasme. VG déclare qu’elle peut sentir les conséquences directes de la guerre sur sa génération. C’est une génération en manque de guide et d’affection. Le malaise parent-enfant n’est pas plus prononcé aujourd’hui selon VG, mais simplement plus utilisé par certains moyens de diffusion tels que la presse. C’est cette évolution de la société qui doit être incriminée et non la jeunesse elle-même. Cette jeunesse se sent seul, privée d’appui et de références, c’est pourquoi elle se tourne vers la négation de toutes les valeurs morales. Pour VG, la partie "pervertie et délinquante" de la jeunesse n’est qu’une infime exception. Mais une mauvaise presse finit par réussir à faire croire qu’ils sont les maîtres de leur génération. En conclusion, VG affirme que la jeunesse actuelle mérite la confiance de ses ainés, mérite qu’on la respecte et qu’on lui donne des responsabilités dont elle aura à être digne. Cette nouvelle jeunesse tente d’acheminer le monde vers un avenir meilleur.