Le philosophe et sociologue, Herbert Marcuse (H.B) axe sa conférence sur les tendances de la société contemporaine. En donnant une large définition de la société technicienne, Herbert Marcuse établit les liens entre la technique, l’homme et la nature. Cela lui permet en tenant compte des contextes politique et économique d’en esquisser les limites. Pour Herbert Marcuse, la société contemporaine se soumet aux règles de la libéralisation économique et d’une administration de plus en plus totalitaire. Cependant son avenir dépend surtout de l’appareil technologique. Et qui contrôle cet appareil ? Difficile à dire. Il perçoit deux tendances contraires dans la société contemporaine : l’abolition ou la perpétuation du travail pénible. La défense contre tout ennemi extérieur, l’accélération du progrès technique, une productivité toujours plus grande et une augmentation du niveau de vie mènent, par souci de contrôle de l’individu, à la répression sociale par un travail pénible. Herbert Marcuse poursuit sa démonstration philosophique en présentant et discutant la théorie freudienne sur la civilisation. Dans sa conclusion, le philosophe pense que la société a la capacité de modifier sa structure afin de reconstruire un monde qui soit loin de l’autodestruction mais proche de la rationalité et la liberté.