Le sociologue et philosophe Georges Friedmann (G.F) fait profiter l’auditoire de sa réflexion sur le travail dans la société moderne. Dans un première partie, G.F s’attelle à cerner la substance des activités de travail. En donnant diverses définitions du travail, le philosophe fait part de la confrontation entre la technique à la nature. Il y a pour G.F une volonté de dominer et transformer le milieu naturel par le progrès. Cela s’observe par la désertion du secteur primaire au profit du secondaire et plus récemment du tertiaire. Selon les régions et les milieux socioculturels, les attitudes et valeurs à l’égard du travail diffèrent. Le «boulot» peut être une fin ou un moyen. A cet égard, il évoque les situations dans les classes ouvrière et bourgeoise, qu’elles soient capitaliste ou communistes. Dans la seconde partie, G.F défend l’idée que le travail est caractérisé avant tout par la contrainte. Il s’appuie notamment sur les réflexions de Freud dans son ouvrage «Le malaise des civilisations» et sur le constat que le temps libéré rime de moins en moins avec loisirs. G.F explique enfin les concepts de compulsions d’origine interne et externe.