Le conférencier Lucien Goldmann sensibilise l’auditoire aux méthodes socio-historiques d’approche de l’oeuvre littéraire. En guise d’introduction l’orateur se questionne sur l’oeuvre qu’elle soit littéraire ou philosophique. Puis il présente l’hypothèse centrale de sa réflexion qui consiste à dire que les oeuvres culturelles historiquement importantes sont celles qui représentent un univers cohérent. D’une manière assez abstraire, à l’image d’ailleurs de l’ensemble de son discours, le conférencier approfondit cette notion de cohérence. Pour illustrer sa pensée, l’orateur puise ses exemples dans les oeuvres de Racine, Pascal, Corneille et Genet. Au fil de son récit il reconstitue les faits historico-sociologiques susceptibles d’avoir une vue éclairante pour la compréhension de chaque oeuvre.