Le critique littéraire neuchâtelois, Henri Guillemin (H.G), évoque dans sa conférence la vie et l’oeuvre de l’écrivain français Gustave Flaubert. H.G perce tout d’abord le mystère qui a longuement entouré l’existence et les premières oeuvres de Gustave Flaubert avant qu’il ne devienne célèbre vers 35 ans : précocité littéraire, le désenchantement des premiers rapports amoureux, le traitement dans ses premiers livres de sombres thématiques telles que la mort, le grotesque de la vie ou l’existence du diable, l’hypothétique entrée en faculté de droit, sa maladie et la mort de son père. H.G s’attarde ensuite sur l’identité de l’écrivain. Il souligne que Flaubert non seulement refuse de faire servir l’art à son avancement et à une démonstration mais il insiste également sur le fait que la vie de l’écrivain est vouée à la beauté par la vérité. Cependant l’amour pour Louise Collet et l’envie de gloire ébranlent ces convictions. Henri Guillemin évoque entre autres, la manière de travailler de Flaubert, sa sensibilité sur les choses de la vie, ses amitiés, ses passions pour la voile et la natation. Dans la dernière partie de sa conférence l’orateur rend très habilement compte de la quasi obsession de l’écrivain de partager avec le lecteur différentes destinées et philosophies de vie dans chacune de ses oeuvres.
Origine : France ; Diplomate; écrivain; historien; attaché culturel à l’ambassade de France à Berne de 1945 à 1964; vivait à Neuchâtel (dès 1942, puis à nouveau à partir de 1954) où il est mort; né à Mâcon (France)
